Un cadre de gestion des risques (CGR) est la procédure qui explique comment une organisation envisage, analyse et réduit les risques. Il fournit aux organisations le cadre et les outils nécessaires pour traiter de manière systématique les menaces potentielles à tous les niveaux de l'organisation.
Un cadre de gestion des risques est un aperçu important de la manière de structurer et de gérer les risques. Il aide à établir des processus clairs pour hiérarchiser les risques, favorise la responsabilisation et permet une meilleure allocation des ressources. De cette manière, les organisations peuvent prendre le contrôle de leurs risques plutôt que d'y réagir, protégeant ainsi leurs actifs grâce à l'alignement des équipes sur leurs plans stratégiques.
Qu'est-ce qu'un cadre de gestion des risques ?
Ce cadre consiste essentiellement en un processus structuré permettant d'identifier, d'analyser, de traiter et de surveiller les risques au sein de l'organisation. Il fournit un cadre qui peut orienter la manière dont une organisation gère les risques, en créant des processus, des responsabilités et des cadres de gouvernance uniformes.
Le cadre de gestion des risques sert de voie pour gérer l'incertitude de manière structurée. En identifiant les menaces et les opportunités potentielles, les organisations peuvent prendre des décisions éclairées, hiérarchiser les risques associés en fonction de leur impact potentiel et de leur probabilité, et prendre des mesures pour atténuer ces risques à l'aide de contrôles appropriés. Un cadre de gestion des risques efficace aligne les activités de gestion des risques sur les objectifs commerciaux de l'institution tout en l'aidant à respecter les exigences réglementaires.
Pourquoi un cadre de gestion des risques est-il essentiel ?
Sans approche structurée, les organisations ont tendance à réagir aux menaces sans s'y préparer. Un cadre de gestion des risques transforme une approche réactive en une stratégie proactive, améliorant ainsi la résilience et les performances de l'organisation.
Un cadre de gestion des risques assure la cohérence à tous les niveaux et dans tous les services de l'organisation en termes de mesure, de hiérarchisation et de réaction à tout risque pour l'entreprise. La normalisation signifie que les risques sont évalués selon les mêmes critères, quelle que soit la personne qui effectue l'évaluation et l'origine du risque au sein de l'organisation.
Lorsque tout le monde parle le même " langage du risque " et utilise des protocoles identiques, la communication s'améliore considérablement, les redondances sont supprimées et les angles morts qui pourraient autrement résulter d'approches discordantes sont atténués. Cette uniformité est très bénéfique pour les entreprises qui ont des structures complexes ou qui opèrent dans plusieurs endroits ou pays.
Composantes clés d'un cadre de gestion des risques
Les composantes du cadre de gestion des risques fournissent les étapes et la structure de l'ensemble du processus de gestion des risques, ce qui en fait la colonne vertébrale du cadre et de sa méthodologie.
Identification des risques
L'identification des risques est le processus systématique qui consiste à trouver, reconnaître et décrire les risques susceptibles d'affecter la réalisation des objectifs. Ces techniques peuvent inclure des séances de brainstorming, l'analyse de données historiques, l'analyse comparative du secteur et des entretiens structurés avec les parties prenantes.
Une identification efficace des risques implique d'examiner systématiquement les processus opérationnels afin de détecter les risques en évolution, qu'ils soient connus ou inconnus, internes (processus, système, personnes) ou externes (changements du marché, évolutions réglementaires, risques concurrentiels), y compris les risques nouveaux, émergents et systémiques. En règle générale, une organisation dispose d'un registre ou d'un catalogue des risques qui sert de point de départ aux activités d'analyse et de traitement, et qui fait office de catalogue des risques identifiés.
Évaluation et analyse des risques
Après avoir identifié les risques, l'étape suivante consiste à les analyser afin d'évaluer leur impact potentiel sur le projet et leur probabilité de survenue. Cette composante utilise à la fois des méthodes qualitatives (échelles haute/moyenne/basse) et des approches quantitatives (échelles mathématiques de mesure des personnes) pour évaluer les risques. L'analyse évalue les effets directs d'un risque qui se réalise, ainsi que ses effets en aval, sa vitesse (la rapidité avec laquelle l'événement aurait un impact) et les dépendances entre les risques.
L'évaluation fournit un contexte essentiel aux organisations pour décider où elles doivent donner la priorité aux mesures correctives, ce qui leur permet d'allouer d'abord les ressources aux risques les plus importants tout en tenant compte des menaces moins importantes mais néanmoins significatives.
Stratégies d'atténuation des risques
Elle consiste à planifier et à prendre des mesures pour atténuer les risques identifiés comme importants lors de l'évaluation. Ces stratégies se répartissent généralement en quatre catégories : accepter (tolérer le risque), éviter (arrêter l'activité qui crée le risque), transférer (transférer le risque par le biais d'une assurance ou de contrats) ou contrôler (mettre en place des mesures pour limiter l'impact ou la probabilité).
Une bonne planification de l'atténuation ne consiste pas seulement à choisir une stratégie, mais aussi à mettre en œuvre des plans d'action avec une appropriation, des calendriers, des besoins en ressources et des mesures de réussite. La partie atténuation relie l'évaluation des risques à des mesures pratiques, transformant l'analyse en une action réelle d'atténuation des risques.
Suivi et rapports
Cet élément concerne la surveillance des activités de gestion des risques et la communication des informations sur les risques aux parties prenantes. La surveillance consiste à examiner en permanence les risques existants et les processus d'atténuation, souvent à l'aide d'indicateurs de risque clés (KRI) qui permettent de mettre en évidence les premiers signes avant-coureurs d'une fluctuation des niveaux de risque.
Des rapports réguliers garantissent que les informations importantes sur les risques sont transmises aux décideurs appropriés dans les formats les mieux adaptés à leurs besoins, avec des détails et des mesures sur les risques pour les spécialistes et les utilisateurs expérimentés, et des tableaux de bord et des alertes de haut niveau pour les dirigeants d'entreprise.
Amélioration continue
Un cadre de gestion des risques mature comprend des processus de révision et d'amélioration continues des activités de gestion des risques. Cette partie implique des évaluations régulières de l'efficacité du cadre, des enseignements tirés des événements à risque et des changements visant à refléter l'environnement interne et externe de l'organisation. Il peut s'agir d'utiliser des références sectorielles, de procéder à des évaluations de maturité ou de recueillir des informations qualitatives auprès des principales parties prenantes.
Étapes de mise en œuvre d'un cadre de gestion des risques
Une approche par étapes est nécessaire pour mettre en œuvre un cadre de gestion des risques dans l'organisation. La complexité de la mise en œuvre variera en fonction de la taille et de la maturité de l'organisation, mais ces étapes simples peuvent préparer le terrain pour un cadre solide.
Établir le contexte
La première étape de la mise en œuvre d'un cadre de gestion des risques consiste à comprendre l'environnement externe et interne de l'organisation. Cela implique de définir les limites du cadre : quelles parties de l'organisation il couvrira et quels types de risques il traitera. Au cours de cette phase, les organisations doivent articuler leur appétit pour le risque et leurs niveaux de tolérance, ce qui implique de déterminer où elles fixeront la limite en termes de risque acceptable.
Identifier les risques
Une fois le contexte défini, l'étape suivante consiste pour les organisations à identifier de manière méthodique les risques susceptibles d'avoir un impact sur leurs objectifs. Cela inclut des évaluations participatives utilisant des techniques telles que des ateliers, des entretiens, des enquêtes et des examens de documents. Les parties prenantes à tous les niveaux et dans toutes les fonctions doivent être impliquées dans l'identification des lacunes afin de prendre en compte de multiples perspectives. Chaque risque identifié doit être consigné dans un format standardisé et documenté dans un registre des risques, accompagné d'une brève description du risque et de ses causes et effets potentiels. Cela prépare le terrain pour toutes les autres étapes de la gestion des risques.
Analyser et évaluer les risques
Une fois les risques identifiés, les organisations doivent les analyser et les évaluer afin d'en comprendre l'importance. En fonction de votre organisation et des données disponibles, les risques peuvent être analysés à l'aide de méthodes qualitatives ou quantitatives qui évaluent la probabilité de survenue de chaque risque et son impact potentiel. Évaluez ensuite les risques qui ont été analysés par rapport aux critères de risque (tels que définis dans le plan de gestion des risques ci-dessus). C'est ce qui permet de déterminer quels risques doivent être traités et dans quel ordre de priorité. À ce stade, des matrices de risques ou des cartes thermiques des risques sont généralement élaborées, qui présentent les risques en fonction de leur gravité.
Élaborer des plans de traitement des risques
Les organisations sont tenues d'élaborer des plans de traitement complets pour atténuer les risques élevés sur la base des résultats de l'évaluation des risques. Ces plans doivent décrire le traitement (éviter, transférer, atténuer ou accepter), les mesures à prendre, les responsabilités, les ressources nécessaires, les délais et les résultats attendus. Une analyse coûts-avantages doit également être effectuée afin que les efforts consacrés au traitement des risques ne dépassent pas largement la réduction des risques correspondante. Une fois élaborés, ces plans doivent être officiellement approuvés par les parties prenantes concernées et intégrés dans les processus organisationnels et les plans de projet.
Surveiller, examiner et améliorer
Enfin, des mécanismes de surveillance et d'examen des risques et des performances du cadre de gestion des risques doivent être mis en place. Les organisations doivent également établir des cycles de reporting réguliers et respecter les indicateurs de risque clés afin de surveiller l'évolution des niveaux de risque. Des examens périodiques doivent permettre d'évaluer si les traitements des risques sont appliqués comme prévu et produisent les résultats escomptés. Il s'agit également d'identifier et de documenter les enseignements tirés, de réviser le registre des risques à mesure que de nouveaux risques sont identifiés ou que les risques existants évoluent, et de mettre à jour le cadre lui-même en fonction des enseignements tirés.
Cadres de gestion des risques populaires
Bien que les organisations puissent créer des méthodes de gestion des risques sur mesure, beaucoup choisissent d'adopter ou de modifier des cadres existants qui résument les meilleures pratiques du secteur. Ces cadres offrent des méthodologies et des structures concrètes qui permettent de réduire le temps de mise en œuvre et de garantir l'exhaustivité.
Le cadre régional de gestion des risques du NIST (NIST RMF)
Le cadre de gestion des risques du NIST est un cadre spécifiquement consacré aux risques liés à la sécurité de l'information et à la confidentialité, développé par l'Institut national des normes et des technologies. Si vous disposez de peu de temps, le document NIST SP 800-53 présente une approche en sept étapes qui organise ces processus en définissant les systèmes d'information, en sélectionnant et en installant des contrôles, en évaluant l'efficacité des contrôles, en autorisant les systèmes et en surveillant régulièrement les performances. Le NIST RMF, initialement conçu pour les agences fédérales américaines, a été largement adopté dans de nombreux secteurs, en grande partie grâce à son caractère exhaustif et à son mécanisme de mise en œuvre clair.
Cadre de gestion des risques – ISO 31000
Cette norme internationale fournit des principes, des cadres et des processus pour la gestion de tout type de risque. Alors que certains cadres de durabilité spécifiques se concentrent sur certains domaines de risque, la norme ISO 31000 est destinée à s'appliquer à tous les types d'organisations, quelle que soit leur taille ou leur secteur d'activité. Le cadre identifie également plusieurs caractéristiques qui doivent être présentes dans une gestion efficace des risques.
Gestion des risques d'entreprise (ERM) du COSO
Le cadre de gestion des risques d'entreprise du COSO adopte une perspective centrée sur la gouvernance pour gérer tous les risques au sein d'une organisation. En 2017, le cadre a été mis à jour sous le nom " Gestion des risques d'entreprise " et met en évidence les interdépendances entre le risque, la stratégie et la création de valeur. Le cadre COSO ERM comprend cinq composantes interdépendantes (gouvernance et culture, stratégie et définition des objectifs, performance, examen et révision, information, communication et reporting) qui s'appuient sur 20 principes.
Analyse factorielle des risques liés à l'information (FAIR)
Ce qui distingue le cadre FAIR des autres méthodologies de gestion des risques, c'est l'accent mis sur l'analyse quantitative des risques financiers. Au lieu d'être principalement subjectif, FAIR est un modèle quantitatif permettant de comprendre, d'analyser et de mesurer les risques liés à l'information en termes financiers. Il décompose les risques en éléments mesurables et calculables, permettant ainsi aux organisations d'exprimer les risques cybernétiques et opérationnels en termes monétaires, par exemple en calculant l'impact potentiel de divers scénarios de menaces en termes de probabilité de perte financière.
Les défis liés à la mise en œuvre d'un cadre de gestion des risques
Bien que les avantages d'un cadre de gestion des risques de sécurité soient considérables, les organisations peuvent rencontrer des difficultés pour le mettre en œuvre avec succès. Les connaître peut aider à concevoir des solutions pour les contrer avec succès.
Manque d'adhésion de la part de l'organisation
Obtenir un engagement sincère à tous les niveaux de la direction est l'un des principaux obstacles à la mise en place d'un cadre de gestion des risques. En l'absence d'un soutien visible de la part des cadres supérieurs, les initiatives de gestion des risques ont tendance à s'essouffler lors de leur déploiement. Les cadres supérieurs peuvent considérer les activités de gestion des risques comme de simples tâches administratives qui les détournent de leur " véritable travail ", tandis que les employés en première ligne peuvent ne pas comprendre comment y contribuer. Ce défi se traduit par une résistance passive, une participation limitée aux sessions d'identification des risques et une conformité superficielle sans engagement profond.
Contraintes en matière de ressources et de budgets
La mise en œuvre d'un cadre complet de gestion des risques est coûteuse et nécessite des ressources humaines, des connaissances spécialisées, des technologies et des formations. Ces exigences sont souvent sous-estimées par les organisations, ce qui entraîne une mauvaise allocation des ressources. La plupart du temps, les équipes chargées de la gestion des risques manquent de personnel, ne sont pas suffisamment formées et sont mal équipées pour remplir efficacement leurs fonctions. Les contraintes budgétaires peuvent entraîner des compromis dans des domaines importants tels que la rigueur de l'évaluation des risques ou la capacité de surveillance.
Complexité des paysages de risques
Les cartes des risques actuelles ne sont qu'une partie du puzzle, les organisations modernes étant exposées à des environnements de risques interconnectés plus étendus et plus complexes. La complexité croissante du paysage commercial, qu'il s'agisse des progrès technologiques, de la mondialisation des marchés, des interdépendances dans les chaînes d'approvisionnement ou du rythme des changements dans les environnements réglementaires, se traduit par un vaste univers de risques avec des relations de cause à effet non linéaires.
Maintenir le cadre à jour
La gestion des risques n'est pas un objectif final, mais un processus continu qui doit être abordé, mis à jour et travaillé en plusieurs itérations. Presque toutes les organisations mettent en place des cadres initiaux, mais rares sont celles qui parviennent à les maintenir en place au fil du temps et à les rendre pertinents. Quelques extensions apportent des changements, mais à terme, à mesure qu'elles modifient les facteurs externes, elles deviennent obsolètes et inadaptées. À mesure que les organisations se développent, explorent de nouveaux marchés, mettent en œuvre de nouvelles technologies ou sont confrontées à de nouvelles menaces, leur profil de risque évolue.
Meilleures pratiques pour l'élaboration d'un cadre de gestion des risques
La création d'un cadre de gestion des risques pertinent n'est pas un modèle prêt à l'emploi. Les organisations qui sont capables de mettre en œuvre leurs cadres et de les maintenir ont certaines pratiques communes qu'elles suivent comme étant les meilleures.
Définir des objectifs et un champ d'application clairs
La base d'un cadre de gestion des risques efficace est la compréhension et la définition de ce que vous souhaitez accomplir par rapport aux objectifs généraux de l'organisation. Avant d'entrer dans les détails de la mise en œuvre, les organisations doivent préciser leurs objectifs en matière de gestion des risques, qu'il s'agisse d'une plus grande résilience opérationnelle, d'une meilleure prise de décision, de la conformité réglementaire ou de la protection de certains actifs.
Impliquer les parties prenantes dans toute l'organisation
La gestion des risques ne peut être considérée comme une activité isolée. Les parties prenantes de différents niveaux et fonctions doivent être identifiées et impliquées dès le début du processus d'élaboration du cadre par les organisations. Il peut s'agir de la direction générale pour orienter la stratégie et manifester son soutien, des cadres intermédiaires pour fournir des informations opérationnelles et aider à la mise en œuvre, d'experts en la matière pour apporter leurs connaissances sur les risques dans leur domaine, et des employés de première ligne qui sont souvent les premiers témoins des risques opérationnels.
Utilisez des méthodologies standardisées
Bien que le paysage des risques soit différent pour chaque organisation, vous n'avez pas besoin de partir de zéro pour élaborer un cadre de gestion des risques. En adoptant ou en adaptant d'autres méthodologies éprouvées, telles que NIST RMF, ISO 31000, COSO ERM ou FAIR, vous disposez d'un cadre éprouvé avec des conseils de référence qui accéléreront considérablement votre mise en œuvre. Ces normes fournissent des méthodes éprouvées, un langage commun et des conseils détaillés basés sur les meilleures pratiques du secteur.
Intégrez la gestion des risques dans les processus métier
Pour éviter que la gestion des risques ne se transforme en un exercice de conformité distinct, les organisations doivent l'intégrer dans les processus métier existants, et non créer des systèmes séparés. Cela implique d'intégrer les considérations relatives aux risques dans la planification stratégique, la gestion de projet, les achats, le développement de produits et d'autres activités opérationnelles.
Évaluer et réviser périodiquement le cadre
L'environnement commercial, la structure organisationnelle et le paysage des risques évoluent constamment, ce qui nécessite un cadre de gestion des risques correspondant. Les organisations doivent mettre en place des processus formels pour l'examen et la mise à jour réguliers de chaque partie du cadre, depuis les méthodologies d'identification des risques jusqu'aux critères d'évaluation, en passant par les stratégies d'atténuation et les formats de rapport.
Conclusion
L'adoption d'un cadre solide de gestion des risques est indispensable pour les organisations qui opèrent dans le paysage commercial dynamique et complexe actuel. Les organisations peuvent protéger leurs actifs, assurer la continuité de leurs activités et prendre des décisions stratégiques éclairées en tirant parti de ces cadres, qui offrent des méthodologies structurées pour identifier, évaluer et atténuer les risques. Un cadre de gestion des risques structuré et bien géré offre des avantages tangibles en termes de résilience opérationnelle, de confiance des parties prenantes et d'avantage concurrentiel.
La mise en œuvre d'un cadre de gestion des risques peut être efficace, mais elle nécessite un engagement, des ressources et la mise en avant des risques dans toutes vos activités. Bien que des défis subsistent, les meilleures pratiques décrites dans ce guide offrent une voie pour les surmonter et acquérir des capacités de gestion des risques durables. En recadrant la gestion des risques, qui passe d'une charge de conformité à un facteur contribuant à la mise en œuvre de la stratégie, les organisations peuvent transformer l'incertitude en opportunité, favoriser le changement, prendre des décisions en tenant compte des risques, permettre la transformation numérique et offrir la résilience nécessaire non seulement pour survivre, mais aussi pour prospérer dans un monde en constante évolution.
"FAQ sur le cadre de gestion des risques
Un cadre de gestion des risques est une approche structurée permettant d'identifier, d'évaluer, de traiter et de surveiller les risques au sein d'une organisation. Il fournit une méthodologie et des outils systématiques pour gérer les incertitudes susceptibles d'avoir un impact sur les objectifs commerciaux.
La mise en œuvre suit cinq étapes clés : établir le contexte (définir la portée et les objectifs), identifier les risques, analyser et évaluer les risques, élaborer des plans de traitement, et surveiller et examiner les résultats. Commencez par obtenir le soutien de la direction, impliquez les parties prenantes tout au long du processus et concentrez-vous sur une intégration progressive aux processus opérationnels existants.
En matière de cybersécurité, un cadre de gestion des risques aide les organisations à identifier les actifs numériques nécessitant une protection, à évaluer les menaces et vulnérabilités potentielles, à mettre en œuvre des contrôles de sécurité appropriés et à surveiller en permanence leur efficacité. Des cadres tels que le RMF du NIST fournissent des conseils spécifiques pour la gestion des risques liés à la cybersécurité tout au long du cycle de vie du développement du système.
Les cadres de gestion des risques doivent faire l'objet d'un examen formel au moins une fois par an, avec une surveillance continue des domaines à haut risque et des mises à jour déclenchées par des changements organisationnels importants (par exemple, fusions, changements réglementaires).

